ART 282. - ** Il n'y a pas lieu à dommages-intérêts, lorsque le
débiteur justifie que l'inexécution ou le retard proviennent
d'une cause qui ne peut lui être imputée, telle que la force
majeure, cas fortuit ou la demeure du créancier.
Il n'y a lieu à aucuns dommages-intérêts, lorsque le débiteur justifie que l'inexécution ou le retard proviennent d'une cause qui ne peut lui être imputée, telle que la force majeure, le cas fortuit ou la demeure du créancier.
ART 283. - ** La force majeure est tout fait que l'homme ne peut prévenir,
tel que les phénomènes naturels (inondations, sécheresse,
orages, incendies, sauterelles), l'invasion ennemie, le fait du prince,
et qui rend impossible l'exécution de l'obligation.
N'est point considérée comme force majeure, la cause qu'il
était possible d'éviter, si le débiteur ne justifie qu'il
a déployé toute diligence pour s'en prémunir.
N'est pas également considérée comme force majeure,
la cause qui a été occasionnée par une faute précédente
du débiteur.
La force majeure est tout fait que l'homme ne peut prévenir, tel que les phénomènes naturels (inondations, sécheresses, orages, incendies, sauterelles), l'invasion ennemie, le fait du prince, et qui rend impossible l'exécution de l'obligation.
N'est point considérée comme force majeure la cause qu'il était possible d'éviter, si le débiteur ne justifie qu'il a déployé toute diligence pour s'en prémunir.
N'est pas également considérée comme force majeure la cause qui a été occasionnée par une faute précédente du débiteur.
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