Source : Page Facebook de la Présidence de la République de Tunisie
Le public a finalement été informé au sujet du déroulement de l’audit général des recrutements et des intégrations dans la fonction publique entre le 14 janvier 2011 et le 25 juillet 2021. Il n’est pas question de remise du rapport qui aurait dû avoir lieu le 21 mars 2024 selon les calculs de l’administrateur des forums, mais uniquement des difficultés qui ont émaillé les opérations d’audit, et ce, selon le communiqué de la Présidence de la République lu sur sa page Facebook.
C’est M. Imad Al-Hazqi, l’un des membres de la Commission ad hoc constituée afin de réaliser l’audit qu’a échu la charge d’informer Le Président de la République sur ces difficultés. M. Ahmed Hachani n’a donc pas assisté à l’entrevue.
En tout état de cause, il semble que l’opération n’a pas abouti en raison de la réticence des fonctionnaires a contribuer à la réalisation de l’audit puisque selon le communiqué le taux de défaut de réponse est de 40 %.
Ce
taux est excessivement élevé et on peut d’ores et déjà conclure que l’audit n’a pu être finalisé, car le taux attendu de fraudes aux recrutements et de non-respects des conditions des concours et des fraudes et falsifications qui les ont émaillés d’après les commentaires des différents intervenants, ministres et ex-ministres est inférieur à ce taux et donc les défauts de réponse couvrent largement les cas des nouvelles fraudes.
D’autres solutions devraient peut-être prises, moins imposante et plus discrètes, elles devraient aussi faire appel à la délation. Rapidement, le dossier sera alors clos, nous semble-t-il. Mais cette solution pour autant qu’elle sera efficace rencontrera une forte opposition dans l’administration et ailleurs puisque les opportunistes du chaos ne chômeront pas.
La lutte contre la corruption n’est pas du tout aisée, en Tunisie comme ailleurs pas tant en raison du nombre de corrompus et de corrupteurs, mais en raison du nombre d’intrigants, manœuvriers et manipulateurs, en quête d’occasions pour se manifester et perturber toute action correctrice menée en recourant aux outils légaux.