Bonjour,
Je viens de lire la liste des propositions de l’IACE — Institut arabe des Chefs d’Entreprises — au sujet des assouplissements attendus de la législation des changes et au niveau de son application : aucune vision globale ou stratégique comme cela ne sied à une association dont on en entend bien plus que ce qu’elle est en mesure de faire a priori et de faire réellement.
Non, cette association n’est vraiment pas en mesure de pouvoir soutenir un challenge avec l’administration à la lumière de ses propositions sur le sujet, peut-être sur d’autres sujets, mais ce n’est pas notre objet. Les les dernières propositions formulées par l’IACE datent de 2019 — et apparemment il n’y a pas de nouvelles propositions à la date du 14 mars 2014 :
- — Réviser le plafond de l’allocation touristique (oui, oui, touristique !!) pour le définir en devises — l’euro propose-t-on), à 3000 euros pour commencer. Ainsi sera neutralisé la dépréciation du dinar et les chefs d’entreprises de l’IACE pourront voyer et dépenser leurs allocations touristiques sans trop puiser sur les allocations payées par leurs entreprises au titre des voyages professionnels.
- — Supprimer la fiche d’investissement, ce document qui permet de justifier les transferts de devises en cas de désinvestissement par les non-résidents.
- — Libérer les fonds versés en compte capital et compte d’attente qui rarement concernent les entreprises et leur activité s’agissant de fonds que des non-résidents souhaitent rapatriés dans leurs pays alors que le caractère transférable n’est pas établi c’est-à-dire qu’il n’est pas certain qu’ils correspondent à des entrées de devises ou correspondant à des avoirs dont disposaient les colons français, italiens, maltais, etc., et qu’ils essayent de récupérer depuis qu’ils ont quitté la Tunisie. Une proposition de l’IACE !!!
- — fixer les plafonds des allocations pour voyage d’affaires en devises pour contourner la dépréciation du dinar (comme pour les allocations touristiques)
La question n’est pas de contribuer à relever ou maintenir la valeur du dinar, mais de trouver des solutions pour contourner et absorber les baisses qu’on a constatées et que l’on anticipe.
Dommage pour les entreprises qui avaient l’occasion de prendre de la hauteur par rapport aux menus problèmes et délais. Il faut croire que tout va pour le mieux pour les entreprises du côté de la réglementation des changes et c’est tant mieux.
À bientôt.