En attendant le législateur devrait s'attaquer au harcèlement sexuel. Deux notions différentes même si concernant les employés de sexe féminin, les deux finissent souvent par se rejoindre, l'un étant la conséquence de l'autre.
En tout cas, voici une reproduction d'une dépêche de l'AFP concernant le harcèlement sexuel. On y reviendra.
AFP, le 08.03.2004 à 15h10
TUNIS, 8 mars (AFP) - Un groupe d'associations a déposé lundi au Parlement des propositions visant à compléter un projet de loi gouvernemental contre le harcèlement sexuel en Tunisie, à l'occasion de la Journée internationale des femmes.
A l'initiative de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD, mouvement féministe indépendant), une délégation a été reçue à la Chambre des députés afin d'y remettre un document comportant des propositions relatives à la future loi contre le harcèlement sexuel.
Ce document énonce un certain nombre de principes, lois et procédures de référence pour "une législation efficace qui permettrait aux femmes de rompre le silence" sur le harcèlement sexuel et "d'exprimer leur souffrance sans être exposées à la perte de leurs emplois ou de leur scolarité".
La future loi devrait "contribuer à éliminer toutes les formes de discrimination à l'encontre des femmes", affirment les auteurs de la démarche, une première du genre pour des associations non-gouvernementales en Tunisie.
Elle intervient au lendemain d'un congrès de l'ATFD, une association militant depuis plus de dix ans contre les violences faites aux femmes.
La délégation était composée, outre l'ATFD, de l'Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement (AFTURD), de la section tunisienne d'Amnesty International (AI-Tunisie) et de la Ligue des droits de l'Homme (LTDH).
L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l'Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe (USTMA) y étaient également représentées.