Aller à la page d'accueil du site

Messages récents

Pages: 1 ... 7 [8] 9 10
71
Droit Bancaire / Re : L'exclusion de l'exclusion financière, en vue
« Dernier message par Yacin le 18 mars 2024, 11:41:53 am 11:41 »
Bonjour,

J’ai particulièrement apprécié de mettre en ligne le projet de loi relatif à l’exclusion financière dont a pris l’initiative de le présenter le Président de la République.

Cette initiative est l’une des plus conséquentes qu’a prise le Président de la République, car, faut-il le rappeler, la nouvelle loi régissant les statuts de la Banque Centrale de Tunisie votée en 2016 a substitué à l’Observatoire des Services bancaires (OSB), un nouvel observatoire aux prérogatives plus étendues, mais à l’activité et aux actions plus limitées et restreintes, l’Observatoire de l’Inclusion financière (OIF).

Au terme de 8 années d’activité, ce nouvel observatoire n’a pris aucune initiative réglementaire ou légale et notamment en matière d’inclusion financière contrairement à ce que son appellation avait laissé présager. Pour la qualité des services bancaires, chacun pourra juger.

L’initiative aujourd’hui n’est plus en matière bancaire du ressort de la BCT comme par le passé, mais plutôt du ministère des Finances — et cela est parfaitement naturel et régulier — ou comme dans le cas présent, du ressort de la Présidence de la République qui semble considérer qu’un véritable lobby bancaire a lié les initiatives et prérogatives du gouvernement notamment au cours du mandat de l’ex-gouverneur M. Abassi qui a davantage soutenu la place des banques que celle des particuliers et des entreprises.

La réunion qu’a présidée en début d’année le Chef du Gouvernement, M. A. Hachani et à laquelle la Banque Centrale n'a pas été conviée*, illustre cette nouvelle donne et promet des jours meilleurs aux clients des banques même s’il faudra revoir certaines initiatives prises par l’ex-gouverneur au cours des derniers jours de son mandat comme celles liées aux « conditions de banque » pour que réellement s’instaure un meilleur équilibre entre les banques d’un côté et les particuliers et entreprises de l’autre coté.

Je reviendrai bientôt sur le contenu du projet de loi que je viens donc de découvrir et mettre en ligne ce week-end.

Considérations

* A cette réunion, Les ministres des Finances, Sihem Boughdiri, des Affaires sociales, Malek Ezzehi, du Commerce et du Développement des exportations, Kalthoum Ben Rejeb, et des Technologies de la communication, Nizar Ben Néji, ont assisté.
72
Droit Bancaire / L'exclusion de l'exclusion financière, en vue
« Dernier message par Yacin le 18 mars 2024, 11:18:37 am 11:18 »

Commission des Finances et du Budget
Projet formulé en langue arabe uniquement
مشروع قانون عدد 023 /2024 يتعلّق بمكافحة الإقصاء المالي

Source : Imprimerie Officielle de la République Tunisienne
73
2024 / Re : Extrait du Jort n° 37 du 12 mars 2024
« Dernier message par Salim1980 le 16 mars 2024, 04:54:14 pm 16:54 »
Les deux textes dans leurs versions en texte intégral actualisées sont actuellement disponibles uniquement sur Jurisite Tunisie en sus de comporter une technique d'affichage permettant de disposer de toutes les versions de chacun des textes à partir de la même consultation.
Merci à JurisiteTunisie, pro bono publico
74
2024 / Loi n° 93-27 du 22 mars 1993 en texte intégral
« Dernier message par Administration des forums le 16 mars 2024, 04:49:40 pm 16:49 »
Le contenu en texte intégral consolidé de la Loi n° 93-27 du 22 mars 1993, relative à la carte nationale d'identité
 est mis en ligne sur le site.

JuristeTunisie poursuit avec cette publication l'affichage en multi-version des textes consolidés, une technique exclusive de JurisiteTunisie pour laquelle les commentaires des membres des forums sont les bienvenus.
75
2024 / Passeports : Loi n° 75-40 mise à jour et consolidée en texte intégral
« Dernier message par Administration des forums le 16 mars 2024, 10:08:40 am 10:08 »
Le contenu en texte intégral consolidé de la loi organique n° 2024-23 du 11 mars 2024, modifiant et complétant la loi n° 75-40 du 14 mai 1975, relative aux passeports et aux documents de voyage est mis en ligne sur le site.

JuristeTunisie poursuit avec cette publication l'affichage en multi-version des textes consolidés, une technique exclusive de JurisiteTunisie pour laquelle les commentaires des membres des forums sont les bienvenus.
76
2024 / Extrait du Jort n° 37 du 12 mars 2024
« Dernier message par Administration des forums le 12 mars 2024, 10:21:19 pm 22:21 »

Présidence de la République
Loi organique n° 2024-22 du 11 mars 2024, modifiant et complétant la loi n° 93-27 du 22 mars 1993 relative à la carte nationale d’identité
قانون أساسي عدد 22 لسنة 2024 مؤرخ في 11 مارس 2024 يتعلّق بتنقيح وإتمام القانون عدد 27 لسنة 1993 المؤ رخ في  22 مارس 1993 المتعلّق ببطاقة التعريف الوطنية
Loi organique n° 2024-23 du 11 mars 2024, modifiant et complétant la loi n° 75-40 du 14 mai 1975, relative aux passeports et aux documents de voyage
قانون أساسي عدد 23 لسنة 2024 مؤرخ في 11 مارس 2024 يتعلّق بتنقيح وإتمام القانون عدد 40 لسنة 1975 المؤ رخ في  14 ماي 1975 المتعلّق بجوازات السفر ووثائق السفر

Source : Imprimerie Officielle de la République Tunisienne
77
Le jeudi 7 mars 2024, le Premier ministre, M. Ahmed Al-Hachani, a supervisé au Palais du Gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel restreint pour poursuivre l’examen du projet de révision du code des changes, en présence de la ministre de la Justice, Mme Leila Jaffal, la ministre des Finances, Mme Siham Al-Boughdiri Namsia, et la ministre de l’Économie et de la Planification, Mme Faryal Al-Warghi Al-Sabai ainsi que la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Mme Fatima Al-Thabet Shayboub, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Lotfi Diab, le ministre des Technologies de la communication, M. Nizar bin Naji, et le gouverneur de la Banque centrale, M. Fathi Zouhair al-Nouri.

La ministre des Finances, Mme Siham Al-Boughdiri Namsia, a fait une présentation sur les axes du projet du nouveau magazine d’échange après l’amendement, après avoir pris en compte toutes les observations ressortant de la dernière réunion ministérielle restreinte à cet effet, tenue au mois de février.

Il a été décidé d’approuver la version actuelle amendée du projet et de la présenter au Conseil des ministres pour délibération, après quoi elle sera soumise à l’Assemblée des représentants du peuple.

Le ministère des Finances et la Banque centrale retrouvent ainsi respectivement leurs places alors qu’au cours des dernières années, la Banque centrale monopolisait les débats sur la question et se prêtait sans réaction aux critiques, insuffisances et freins qu’a apportés la réglementation actuelle des changes au développement du pays.
78
2024 / Circulaire n° 2024-07 : abrogation d’une circulaire-fantôme
« Dernier message par Salim1980 le 12 mars 2024, 10:34:28 am 10:34 »
L’article 3 de la circulaire n° 2024-7 du 11 mars 2024 a abrogé la circulaire n° 2003-2 du 26 février 2003.

La circulaire abrogée est de celles que les juristes qualifient de textes « fantômes », car, celle-ci est introuvable :

-   Elle n’a pas été publiée au Journal officiel de la République Tunisienne (JORT) même si cette publication n’est prescrite que pour les circulaires de la Banque Centrale intéressant le public de sorte que l’on peut déduire qu’elle n’intéresse pas le public même si elle se rapporte aux virements reçus de l’étranger au titre de dons, aides et secours dont beaucoup de Tunisiens résidents bénéficient

-   Elle ne figure pas parmi les textes mis en ligne sur le site de la Banque Centrale de Tunisie — dernière consultation effectuée ce jour — même si la vérification ne peut plus porter que sur les textes émis à partir de 2016 date à laquelle semble-t-il, le site de la banque a bénéficié d’un relookage qui a emporté les textes publiés auparavant. La consultation de la version archivée de l’« Internet Archive » n’a pas permis non plus de récupérer le texte abrogé, car, a priori, avant 2006 (?), seuls les textes « importants » étaient signalés dans la présentation de la banque et de ses attributions et missions.

-   Elle n’est reprise dans aucun des deux recueils des textes réglementaires — réglementation des changes et réglementation bancaire — que la Banque Centrale compile et met à la disposition du public sur son site et dont la plus récente version remonte à 2022 et donc à une date postérieure à la date de la publication de la circulaire n° 2003-02 et antérieure à son abrogation.

-   Elle a été inexplicablement omise du répertoire que l’Association professionnelle des Banques et des Établissements financiers — à laquelle s’est substitué le Conseil bancaire et financier — mettait à la disposition de ses membres et qui reprenait les publications de la Banque centrale de Tunisie. Comme le site de cette dernière, le site de l’association a été remodelé et la rubrique ne reprend plus que les textes que le site de la Banque centrale reprend c’est-à-dire exclusivement ceux publiés à partir de 2016 ! Cependant les archives de l’Internet permettent d’accéder à l’historique du site qui confirme qu’effectivement la circulaire n° 2003-2 du 26 février n’a pas été mise à la disposition des banques membres de l’association sur leur site :
Capture du site historique de l'APBT

Cette situation est quelque peu regrettable et limite les possibilités d’évaluer l’apport de la circulaire n° 2024-7 du 11 mars 2024 et les modifications qu’elle a apportées au texte qu’elle a abrogé. Il reste néanmoins que la Banque centrale de Tunisie confirme son adhésion à une plus grande transparence et un plus grand engagement dans la diffusion de l’information juridique auprès du public et au respect des textes à cet effet promulgués.

Il reste aussi, que la Banque Centrale de Tunisie pourrait mettre en ligne sur son site ou sur ce site, le texte "fantôme".
79
2024 / Circulaire n° 7 du 11 mars 2024
« Dernier message par Administration des forums le 11 mars 2024, 09:06:26 pm 21:06 »

Circulaire aux intermédiaires agréés n°2024-07 du 11 mars 2024 - Déclaration des transferts provenant de l'étranger au profit d'associations ou d'organisations à but non lucratif



Source : Banque centrale de Tunisie
Pour être automatiquement tenu. e informé. e de la mise n ligne sur Jurisite tunisie d'un texte publié par la Banque centrale de Tunisie, vous pouvez, une fois inscrit. e, vous rendre à la section des publications de la BCT et, dans le thème d’affichage classique, sélectionner le bouton « Notifier » situé en bas de celle-ci — le deuxième bouton à partir de la gauche — puis « Confirmer » votre choix. Selon le thème choisi, les boutons peuvent être différemment placés ou illustrés. Vous recevrez alors automatiquement un émail vous informant de l’ajout d’une nouvelle publication dès son insertion dans le fil de discussion.
L’administration des forums
80
2024 / Circulaire n° 4 du 8 février 2024 et la Constitution de la République de Tunisie
« Dernier message par Abdou le 11 mars 2024, 06:00:53 am 06:00 »
Nous sommes en 2024 et depuis 2019, le Covid-19 et, par coïncidence, l’avènement du couple, aujourd’hui dissout, M. Abassi - Mme Gamha - respectivement ex-gouverneur et vice-gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, aucune banque et aucun établissement financier tunisien – pour simplifier on ne parlera plus que de banques par la suite - n’a été autorisé à distribuer librement les dividendes distribuables après constitution des réserves et provisions légales sur la base des notes aux banques et aux établissements financiers n°2020-17 du 1er avril 2020, n°2021-08 du 19 mars 2021, n°2022-11 du 25 mars 2022, 2023-10 du 7 mars 2023 et la circulaire n°2024-4 du 8 février 2024. Ces textes ont, tous, successivement stipulé soit l’interdiction pure et simple de distribuer des dividendes soit leur limitation.


La limitation des droits des actionnaires de disposer du fruit de leur placements en actions auprès des banques et la restriction des droits des assemblées des banques à exercer leurs prérogatives prévues dans le code de commerce et le droit boursier une fois respectées toutes leurs autres obligations légales et réglementaires y compris la loi relative aux banques et établissements financiers interpelle au regard des justifications avancées.
L’acquéreur d’actions bancaire participe à l’économie en investissant dans des entreprises qui jouent un rôle essentiel dans le système financier et s’il a accepté le risque de fluctuation de la valeur de ses actions, notamment à court terme, il a également anticipé si la banque qu’il a choisie prospère, que la valeur de ses actions augmente et qu’il en tire un revenu régulier conséquent. Doit-il cependant, également ratifier un nouveau risque lié à l’appréciation que font les autorités non pas de la banque dans laquelle il a placé ses attentes financières mais de celle d’un environnement économique et financier présent et actuel et même pas futur comme cela serait concevable si tant est que l’on peut raisonnablement projeter des anticipations. Pourtant, la banque Centrale de Tunisie ne justifie plus la restriction qu’elle a imposées aux banques par l’évolution future incertaine mais bien par la situation présente qui pourtant a bien permis la réalisation de bénéfices distribuables quand elle considère sans l’un de ses visas qu’elle a pris en considération :

Citer
« … la persistance de la conjoncture économique difficile et ses répercussions sur les entreprises et les particuliers »

La restrictions apportées au droit de disposer du fruit de la propriété s’analysent en dernier ressort en tant qu’une imposer une sur-norme que la banque centrale elle-même a pourtant fixée sans pour autant le déclarer clairement et modifier en conséquence ses propres textes d’autant que nul n’y trouvera à redire.
RatioLa normeLa sur-norme
Ratio de solvabilité
10%
12,5%
Tier 1
9,5%
10,5%

La Banque Centrale ne peut à la fois sur la base de ses propres et seuls jugements et évaluations et l'absence de tout avis tiers externe indépendant considérer que les perspectives économiques et financières du pays sont « difficiles » et sanctionner en conséquence elle-même les actionnaires des banques – que la banque centrale elle-même reconnaît qu’elles ont respecté les ratios réglementaires qu’elle a fixés - en restreignant leur droit de propriété, et ses démembrements, constitutionnellement établi et confirmé.
L’encadrement de la distribution des dividendes ne limitent cependant pas l’accaparement des bénéfices avant leur constitution comme peuvent se le permettre certaines banques notamment celles ayant une participation étrangère à travers le transferts de devises dans le cadre de conventions dites d’ « assistance ». La limitation de la distribution des dividendes dans ce cas n’affectent que ceux qui ne se sont pas servis à la source. Encore, une confirmation du dévoiement des règles de marché auxquelles ont tient mais qui ne sont réellement appliquées qu'aux dépens de ceux qui font le marché.

Le Tier 1 correspond à la partie jugée la plus solide (le noyau dur) des capitaux propres des institutions financières. Le ratio correspondant au rapport entre le Tier 1 et le total des actifs ajustés du risque est un ratio financier qualifiant le risque d'instabilité de ces institutions en cas de crise financière.

Citer
Maintenant, il s’agit de savoir si les banques s’en tiendront-elles scrupuleusement à cette note partant du fait que la décision de distribuer les dividendes est une décision souveraine et interne aux banques et aux établissements financiers. Elle est prise par l'assemblée générale ordinaire annuelle qui approuve les comptes sociaux et constate l'existence d'un bénéfice distribuable.

Par ailleurs, la décision de distribuer des dividendes revient exclusivement au conseil d’administration et aux associés représentant plus de la moitié des parts sociales (51%), ou plus si les statuts le prévoient.

Les notes des banques centrales n’auraient qu’une force de recommandations, à notre avis*.

* Source : https://www.webdo.tn/fr/actualite/national/distribution-des-dividendes-les-banques-s-en-tiendront-elles-a-la-note-de-la-bct/203712
Pages: 1 ... 7 [8] 9 10