Bonsoir,
Ce qu'il parait c'est que le divorce n'est pas encore prononcé. Ce ci indique que le jugement de la pension alimentaire etait prononcé par le juge cantonal comme etant une réponse à la demande introduite à titre principal et cela par référence à l'art 39 CPCC qui indique que tel jugement est exécutoire nonobstant appel. Donc il n'est pas suspensif.( Voir lien http://www.jurisitetunisie.com/tunisie/codes/cpcc/cpcc1025.htm).
Cependant, l'appel de ce jugement doit être fait par devant le tribunal de première instance comme étant une juridiction d'appel, des jugements rendus en premier ressort par les juges cantonaux de sa circonscription selon les termes de l'art 40 CPCC. (voir lien http://www.jurisitetunisie.com/tunisie/codes/cpcc/cpcc1030.htm).
En ce qui concerne le délai pour interjeter appel est de vingt jours à partir de la signification régulière du jugement à la partie succombante, sauf dispositions contraires de la loi. Cependant, l'art 141 CPCC prévoit que si la partie succombante est absente de Tunisie le jour de la signification, le délai d'appel est augmenté de trente jours.( Voir lien http://www.jurisitetunisie.com/tunisie/codes/cpcc/cpcc1100.htm).
Et je vous conseils de payer la pension alimentaire exigée par le juge cantonal pour votre femme puisque dans tous les cas ce jugement est exécutoir malgré l'appel et également puisqaue dans tous les cas la créance alimentaire de la femme ne se prescrit pas comme l'énonce l'art 42 CSP ( voir lien http://www.jurisitetunisie.com/tunisie/codes/csp/Csp1050.htm)
et pour ne pas être sous la gouvernance de la peine prévue par l'art 53 CSP qui informe que :" Quiconque, condamné à payer la pension alimentaire ou à verser la rente de divorce, aura volontairement demeuré un mois sans s'acquitter de ce qui a été prononcé à son encontre, est puni d'un emprisonnement de trois mois à un an et d'une amende de cent (100 d) à mille dinars (1000 d).
Le paiement arrête les poursuites, le procès ou l'exécution de la peine".
Je croix que c'est ce que vous devz faire en attendant le sort de l'appel et essayez de prouver que vous ne pouvez pas acquiter telle somme par mois puisque l'art 52 CSP prévoit que :" Les aliments ne sont accordés que dans la proportion de la fortune de celui qui les doit et du besoin de celui qui les réclame, compte tenu du coût de la vie".